SANS DOMICILE FIXE (studio)

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Création de sous-groupes

La classe se divise en sous-groupes de travail. Chacun de ces sous-groupes est créateur d’un tableau scénographique dans lequel il prend le rôle des interprètes dé-corps pour les autres élèves de la classe qui eux deviennent les interprètes danseurs.
Le sous-groupe doit imaginer et « mettre en branle » une scénographie « vivante » et expressive réalisée principalement à partir de leur corps auxquels peuvent s’ajouter des accessoires de toutes sortes. Ce dé-corps est la première « pierre » sur laquelle les idées de création s’élaboreront.

Création de la scénographie

La « scénographie » peut être mobile ou statique selon les intentions d’expression décidées par le groupe.
Par exemple, les corps peuvent:

• s’aligner côte à côte pour former une division franche de l’espace de scène créant ainsi l’isolement d’une partie des danseurs ;
• former une masse dense (noyau) qui éclatera chaque fois qu’un danseur la traversera ;
• créer une forme figurative, tel un gros arbre près duquel un interprète seul dansera ;
• ou encore, dans une forme duo, adopter des postures qui suggèrent une opposition, des désirs contraires.
  
  

Création d’actions et de signaux

En plus de décider de la forme, des actions et des positions spatiales du dé-corps, chaque sous-groupe de créateurs aura à choisir le moment, le déroulement et le type d’actions des autres élèves de la classe qui évolueront dans ce dé-corps.

Les actions seront initiées par un signal donné par les interprètes dé-corps. Ces signaux pourraient être de l’ordre du repère visuel ou sonore pour initier les actions attendues.

Par exemple :

• vous démarrez la séquence de petits pas au moment où nous chuchotons;
• vous poursuivez avec les chutes lorsque nous ouvrons le parapluie, etc.
  
  On ajoutera, comme contrainte de création, la nécessité que l’utilisation de l’espace et les formes créées par les corps comme les actions des interprètes danseurs contribuent à exprimer l’idée de solitude ou d’isolement ou toute autre thématique présente et identifiée par les élèves dans l’œuvre de Perreault.
  
  
  En classe…
  
  Pour en savoir plus

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En guise de travail préparatoire à l’activité de création, l’enseignant peut suggérer quelques improvisations aux élèves qui les aideront à explorer plusieurs possibilités de mouvements, à enrichir leur bagage chorégraphique et à alimenter leur imaginaire.

Division des élèves en deux groupes : A et B

Le groupe A rassemble les initiateurs de l’action et le groupe B réunit ceux qui réagissent aux propositions.

Les rôles pourront être intervertis au fil de l’activité. Tous les élèves circulent dans l’espace du studio (on peut aussi réduire l’espace en choisissant des zones de déplacement).
Les consignes sont énoncées par l’enseignant. À un moment choisi, l’enseignant dit « STOP » et donne l’une des indications ci-dessous, que le groupe A exécute de manière à créer un obstacle devant un partenaire pour : 

• adopter une forme de niveau bas ;
• adopter une forme de niveau moyen ;
• initier un contact ;
• donner l’impulsion chez le partenaire d’une action ;
• exécuter une ou plusieurs des autres consignes données par l’enseignant.
  
  Les élèves du groupe B réagissent spontanément, successivement : ils peuvent contourner l’obstacle, faire corps avec l’obstacle, ou se laisser inspirer par une action, un geste, etc. Le corps de l’autre peut ainsi devenir soit un obstacle ou un appui.

L’activité se poursuit au gré des propositions et au rythme des « stop » lancés. L’élève peut devenir l’initiateur de l’appel.

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À partir de cette notation de Vent d’est, les élèves s’approprient les éléments de l’image en se donnant des codes de signification.
Exemples :

• Les cercles représentent des personnes immobiles ou l’accumulation de personnes.
• Les tracés figurent les déplacements de danseurs dans lesquels chaque changement de couleur correspond à un nouveau type de déplacement.
  
  Invitez les élèves à reproduire les trajets et à remarquer les effets créés en fonction des déplacements ou des positionnements dans l’espace.
  
  En classe…

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