Orénoque, photo 2
Orénoque (en répétition), 1990
Sur la photo : Sylviane Martineau, Daniel Soulière et Tassy Teekman
Photo : Cylla Von Tiedemann
Jean-Pierre Perreault
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
P787,S4,SS7,SSS3,D20,P15
Orénoque, photo 22
Orénoque, 1990
Photo : Robert Etcheverry
Jean-Pierre Perreault
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
P787,S4,SS7,SSS3,D22,P2
Orénoque, photo 20
Orénoque, 1990
Sur la photo : Ken Roy, Sylvain Émard et Mark Shaub
Photo : Robert Etcheverry
Jean-Pierre Perreault
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
P787,S4,SS7,SSS3,D22,P1
Orénoque, photo 18
Orénoque, 1990
Scénographie : Jean-Pierre Perreault
Éclairage : Jean Gervais
Photo : Robert Etcheverry
Jean-Pierre Perreault
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
P787,S4,SS7,SSS3,D21,P14
Orénoque, technique 2
Plan de construction pour les petites pyramides faisant partie du décor de la pièce
Dessin : François Tanguay, avril 1990
Jean-Pierre Perreault
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
P787,S4,SS7,SSS3,D20
Orénoque, technique 1
Plan de construction pour la grande pyramide faisant partie du décor de la pièce
Dessin : François Tanguay, avril 1990
Jean-Pierre Perreault
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
P787,S4,SS7,SSS3,D20
Les Années de Pèlerinage, photo 10
Les Années de Pèlerinage, duo 3, 1996
Sur la photo : Lucie Boissinot et Sylvain Émard
Photo : Michael Slobodian
P787,S4,SS7,SSS3,D33,P15
L’Instinct, photo 2
Installation chorégraphique I : L’Instinct, 1994
Sur la photo : Christine Charles et Marc Boivin
Photo : Michael Slobodian
Jean-Pierre Perreault
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
P787,S4,SS7SSS3,D31,P11
Adieux, photo 20
Adieux (trio Adieu), 1993
Sur la photo : Mark Shaub, Sylviane Martineau et Daniel Soulière
Photo : Michael Slobodian
Collection Fondation Jean-Pierre Perreault
Stella, photo 13
Stella (en répétition), 1985
Photo : Robert Etcheverry
Jean-Pierre Perreault
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
P787,S4,SS7,SSS3,D9,P14
Joe, photo 7
Section « Rythmes sur la pente », 1989
Photo : Michael Slobodian
Collection Fondation Jean-Pierre Perreault
Les Années de Pèlerinage, technique 2
Cahier de régie, Notes de scénographie pour le duo 1, 1996, p. 6
Jean-Pierre Perreault
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
P787,S4,SS7,SSS3,D33
Eironos, dessin 2
Aquarelle et gouache (carnet Eironos), Jean-Pierre Perreault, 1995
Photo : Guy L’Heureux
Jean-Pierre Perreault
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
P787,S4,SS7,SSS3,D37 Eironos
Oeuvres in situ, vidéo 1
Extrait de Les Dames aux Vaches, ferme expérimentale de l’Université de la Colombie-Britannique, Vancouver, 1978
Jean-Pierre Perreault
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
P787,S2,SS3,D13
Œuvres in situ, vidéo 4
Extrait de Piazza (duo interprété par Sylviane Martineau et Tom Stroud), Jardins Botanique Wave Hill, New York, 1988
Collection Fondation Jean-Pierre Perreault
Adieux, vidéo 2
Extrait d’Adieux, L’Arbre fou – trio interprété par Marc Boivin, Sylvain Émard et Daniel Soulières (en répétitions ouvertes aux studios de la Fondation Jean-Pierre Perreault les 30 septembre, 1er et 2 octobre), 1992
Jean-Pierre Perreault
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
P787,S4,SS7,SSS3,D25
Eironos, vidéo 2
Extrait de la pièce Eironos à Perth en 1996
Fondation Jean-Pierre Perreault et Chrissie Parrot Dance Company
Collection Fondation Jean-Pierre Perreault
Entretien collaborateur_58
Jean Gervais, concepteur d’éclairages
Sur l’espace scénique comme un espace vivant
Animation: Philip Szporer
Réalisation: Marlène Millard
Collection Fondation Jean-Pierre Perreault, © 2009
Entretien collaborateur_47
Louise Bédard, interprète
Sur la pièce Nuit, un lieu d’ombres et de lumière à habiter
Animation: Ginelle Chagnon
Réalisation: Marlène Millard
Collection Fondation Jean-Pierre Perreault, © 2011
Entretien collaborateur_53
Michael Montanaro, interprète
Sur la vision artistique de Perreault axée, à partir de la fin des années ’70, sur la relation entre l’architecture des corps et de l’espace (en anglais)
Animation : Ginelle Chagnon
Réalisation : Marlène Millard
Collection Fondation Jean-Pierre Perreault, © 2011
Entretien collaborateur_81
Michèle Febvre, conseillère artistique
Sur l’importance du rapport entre l’être humain et le lieu (dans lequel il évolue) dans l’œuvre de Perreault
Animation: Ginelle Chagnon
Réalisation: Priscilla Guy
Collection Fondation Jean-Pierre Perreault, © 2013
Entretien collaborateur_75
Michèle Febvre, conseillère artistique
Sur la complexité des espaces et lieux scéniques créés par Perreault et l’importance de l’esthétisme dans son œuvre
Animation: Ginelle Chagnon
Réalisation: Priscilla Guy
Collection Fondation Jean-Pierre Perreault, © 2013
L’ARCHITECTURE
Le lieu scénique et le rapport au spectateur
Jean-Pierre Perreault créera des lieux dramatiques dont les fonctions servent à différents niveaux et étapes : situer les interprètes, camper l’action, inspirer des déplacements, provoquer des gestuelles, créer une musicalité, pour éventuellement capter le regard du spectateur. Il dessine d’abord ces lieux, puis leur donne forme dans la scénographie, l’éclairage et les costumes qu’il signe la plupart du temps.
Lors de sa première création intitulée Les Bessons, une collaboration avec Maria Formolo en 1972, Perreault choisit de faire appel à Suzanne Swibold, elle-même artiste multidisciplinaire, qui propose un concept visuel où ses images projetées sur les corps englobent les interprètes dans une seule forme mouvante.
Par contre, durant les années qui suivront, le chorégraphe adoptera divers types de scénographie, visant tous à faire en sorte que le « danseur ne danse pas dans un décor, mais dans un monde 1 ». C’est dans Dernière Paille, en 1977, qu’apparaissent pour la première fois rampes ou monticules; il utilise ensuite des structures pyramidales pour Joe (1983), Stella (1985) et Orénoque (1989); dans cette dernière, la proposition scénique se déploie à l’horizontale, pour évoquer l’espace infiniment ouvert d’un désert. Il explore diversement le potentiel du plan incliné : pente naturelle dans Les Dames aux Vaches (1978), sculpture environnementale dans The Highway ’86 Event, sol en relief dans Piazza (1988) et balançoire pour le trio d’ Adieux (1993).
Les murs et le recours à la peinture, comme composante architecturale, font leur première apparition dans Nuit (1986), dont les murs latéraux peints par Perreault reprendront du service dans Lieux-dits (1988) et Orénoque (1989). Pour un rare solo créé pour Paul-André Fortier, Éva Naissance (1987), le justaucorps au motif de flamme et les chaussons à pointes rigides ont aussi été peints par Perreault. Dans Adieux et La Vita (1993), Installation chorégraphique 1 : l’Instinct (1994), Les Éphémères 1997 et Les ombres (2001), il poursuit son exploration de la scénographie modulaire (murs, structures triangulaires en lauan) qui permet les transformations à vue par les interprètes. Les dispositifs mobiles – en fait des murs peints – sont non seulement utilisés mais chorégraphiés dans Les Années de Pèlerinage et Eironos (1996); rigoureusement répétés, ces déplacements transforment le lieu et font partie intégrante de l’œuvre.
Pour son avant-dernière pièce, L’Exil-L’Oubli, en 1999, le dispositif scénique se réduira à une tache rouge, à peine visible, sur la toile de fond de la scène. Pour The Comforts of Solitude, la dernière chorégraphie de Perreault en 2001, pour le Ballet national du Canada, cette présence picturale s’étendra à la scène toute entière, dans des tons d’aqua et d’ocre.
(1) Pierre Ouellet, « L’allant », dans Michèle Febvre (dir.), Jean-Pierre Perreault. Regard pluriel, Montréal, Les heures bleues, 2001, p. 110.