Tout au long des processus créatifs qu’il a menés comme chorégraphe, Perreault s’est entouré de collaborateurs qui l’ont suivi le temps d’une ou de plusieurs créations. Des collaborateurs qui l’ont inspiré, guidé, transformé et accompagné dans la mise en scène d’une vision esthétique profonde, unique et singulière.
Jean-Pierre Perreault disait : « Pour moi la chorégraphie est l’expression de l’espace comme la danse est celle du corps. Il y a l’espace (le paysage), le lieu (les murs, les obstacles), la lumière (l’heure, le temps), et des êtres qui leur donnent vie. »
Tirée de Mathieu Albert, « Jean-Pierre Perreault », ETC Montréal, no 15 (août 1991).
José Evangelista poursuit une démarche où il explore une musique basée exclusivement sur la mélodie. Il a développé, autant pour de petits ensembles que pour l’orchestre ou le clavier, une écriture hétérophone où la ligne mélodique, engendrant des échos d’elle-même, crée une illusion de polyphonie. Sa musique prend ses racines dans une vision élargie de la tradition : à ses origines espagnoles s’est greffée l’influence du gamelan indonésien, de l’avant-garde occidentale et des musiques modales. Depuis 1979, il est professeur à l’Université de Montréal.
Entre 1993 et 1995, il a été compositeur résidant à l’Orchestre symphonique de Montréal. Il a également créé deux opéras, Exercices de conversation (2000 à Lyon, livret d’E. Ionesco) et Manuscrit trouvé à Saragosse (2001 à Montréal, livret d’A. Nouss d’après J. Potocki) et un monodrame, Exercices de style (2008 en France, sur des textes de Raymond Queneau). Entre 1979 et 1983, il créer pour Perreault les musiques de Vent d’est, Pentagramme et Rodolphe.