Tout au long des processus créatifs qu’il a menés comme chorégraphe, Perreault s’est entouré de collaborateurs qui l’ont suivi le temps d’une ou de plusieurs créations. Des collaborateurs qui l’ont inspiré, guidé, transformé et accompagné dans la mise en scène d’une vision esthétique profonde, unique et singulière.
Jean-Pierre Perreault disait : « Pour moi la chorégraphie est l’expression de l’espace comme la danse est celle du corps. Il y a l’espace (le paysage), le lieu (les murs, les obstacles), la lumière (l’heure, le temps), et des êtres qui leur donnent vie. »
Tirée de Mathieu Albert, « Jean-Pierre Perreault », ETC Montréal, no 15 (août 1991).
Danseur, improvisateur, enseignant et chorégraphe, Marc Boivin commence sa carrière au Groupe de la Place Royale (GPR) à Ottawa sous la direction de Peter Boneham et, en 1985, se joint à Ginette Laurin et à O Vertigo Danse. Depuis 1991, il œuvre comme pigiste auprès de plusieurs chorégraphes et, récemment, dans ses propres créations. Affilié à l’École de danse contemporaine de Montréal depuis 1987, il enseigne et chorégraphie dans diverses écoles et organismes au Canada. Dans l’œuvre de Jean-Pierre Perreault, il participe d’abord à Calliope et Evénement 42 au GPR. À Montréal, il contribue à la création des œuvres Adieux, Installation chorégraphique I : l’Instinct, Eironos, Les Ombres dans ta Tête (qu’il commande à Perreault pour le volet Interprète de Danse-Cité), Les Années de Pèlerinage, Les Éphémères 1997, Les Ombres. Il est de la première période de recherche ayant mené à l’œuvre posthume du chorégraphe, Les petites sociétés.
Boivin est engagé dans le milieu de la danse contemporaine et son émancipation. Président de la Fondation Jean-Pierre Perreault depuis 2005, il a été membre du Conseil des arts de Montréal (2006-2010). Lors du Rendez-vous annuel du Regroupement québécois de la danse (RQD), en 2010, il est élu à la présidence.